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SEULS AVEC TOUS




Les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle considérable dans l’influence des êtres. (Cette synthèse a été réalisée à partir de l’étude d’un corpus).

Les réseaux sociaux permettent de nous réunir sur la toile, et pourtant c’est un univers qui peut briser le secteur social ainsi que le rapport à l’autre. Une telle contraction mérite donc mure réflexion sur les intérêts de ces nouveaux univers. Suite à l’étude d’un corpus, je me suis aperçu que l’environnement des réseaux sociaux présents sur la toile actuelle n’était pas apprécié par tous. Il convient donc de se demander si ces plateformes numériques sont saines à l’égard de nos rapports sociaux, si elles ne brisent pas les lois fondamentales qui nous permettent de nous sociabiliser et ni d’être coupé du monde. Afin de philosopher sur cette réflexion, nous nous baserons sur les connaissances issues d’un corpus. Dans un premier temps nous nous baserons sur les travaux de l’essayiste Isabelle Compiègne à l’égard des nouveaux réseaux sociaux. Ensuite, d’après les études d’Antonio A. Casilli nous tenterons d’identifier les éléments néfastes de ces communautés virtuelles. À la suite de ces comparaisons, nous aviserons à prendre un peu de hauteur à l’égard des réseaux sociaux en se focalisant sur le rapport à l’autre par l’article de Jean François Dortier.

D’après un essai écrit par Isabelle Compiègne en 2010 ayant pour thème la société numérique, cette dernière évoque le fait que les réseaux sociaux ainsi que les technologies ont de l’importance dans les sociétés actuelles, puisqu’elles permettent de s’ouvrir à l’altérité. Elle affirme d’ailleurs que les réseaux sociaux présents sur la toile représentent des communautés virtuelles, une sorte d’organisation sociale prenant différentes formes afin de pouvoir communiquer avec autrui. Aucune importance du lieu où s’effectue ces échanges, puisque la situation géographique étant affranchie par les lois d’internet. Elle argumente ses propos en prenant l’exemple de la naissance des BBS (Plateforme d’interchange informatisé), où nombreux sont ceux qui échangent du savoir via des communications interactives organisées autour d’un intérêt commun.

Un point de vue qui n’est pourtant pas partagé par Antonio A. Casilli suite à son essai publié en 2010 basé sur les liaisons numériques, dans laquelle il évoque le fait de sa surprise suite à la tournure qu’ont pris ces plateformes d’interchanges informatiques et qui résulte de l’isolement de beaucoup d’êtres. Puisque l’inverse aurait dû se produire par cette initiative d’invention. Ainsi, les réseaux sociaux seraient le résultat de la solitude de nombreux individus. Il argumente d’ailleurs ça théorie en se basant sur les Otaku, ces êtres qui se coupent du monde extérieur pour se consacrer uniquement à leurs passions désocialisantes. D’ailleurs, le terme des murés « Otaku » est né suite à la jeunesse japonaise en manque de repère et qui refusait de sortir de leur maison, bloqués dans leurs univers virtuels. Une inquiétude selon lui qui daterait d’il y a 30 ans, pour l’époque et qui a pris de l’envergure en incluant désormais les fans de mangas ou de jouets, robots...
 
Une théorie trop généralisée d’après les propos d’Isabelle Compiègne, dont selon elle, l’usage primaire d’une communauté virtuelle se justifierait déjà par le partage de valeurs, et nombreux sont ceux qui s’implique simultanément dans plusieurs d’entre elles et où peu importe le sujet. Ainsi, la forme change peut-être suite au fait de voir ces individus seuls derrière leurs écrans, mais le font reste le même.Elle affirme d’ailleurs que ces groupes provoquant des interactions sociales fonctionnent par le biais de la participation à un corpus scientifique et technique d’entraide communautaire déterritorialisée. Enfin, pour finir sur sa réflexion, elle soumet l’idée que les réseaux sociaux sont un moyen de compenser l’effondrement progressif familial, amicale avec ce nouveau lieu de sociabilité.
 
Pour autant, l’idée que les réseaux sociaux soient vus d’un assez bon œil par cette essayiste, ce sujet possède une théorie opposée. Que dire de l’article de revue des Scienceshumaines écrit par Jean François Dortier en février 2011, où il associe les faits et gestes généreux d’un individu à un intérêt hautement personnel. Où selon lui, l’être humain aurait deux facettes associées pour l’une à l’altruisme et pour l’autre à l’égoïsme. D’après lui, la plupart des personnes définies comme étant altruistes ne le sont pas vraiment. Nous nous en apercevons notamment quand nous prenons un peu de hauteur. Il affirme également qu’il n’y a plus vraiment de geste altruiste en tant que tel, puisque l’Homme pourrait être associé aux autres mammifères sociaux et donc soumis aux pulsions de vies ainsi que de survies. Selon lui, la satisfaction de ses pulsions suppose l’aide des autres ce qui entraine des comportements d’attachement ayant pour but de se faire des amis. Il évoque le terme de philanthropie et suppose qu’il y a souvent un motif égoïste derrière chaque acte en étant défini comme de la compassion. Une sorte de salut personnel afin de se racheter aux yeux d’autrui, soit auprès de « l’opinion publique. »

Pour conclure, nous pouvons observer que les réseaux sociaux sont une nouvelle forme de sociabilisation. Pourtant bon nombre sont ceux qui s’isolent à l’altérité. L’usage de ces plateformes d’interchanges permet à bons nombres d’entre nous de s’ouvrir à l’altérité afin de se sociabiliser puis d’échanger des connaissances avec autrui, ce qui se définit comme un enrichissement mutuel. Ainsi, ces communautés virtuelles présentes sur la toile peuvent être définies comme une aubaine pour échanger librement suite au bannissement des limites frontalières des situations géographiques. Pour autant, un isolement de certain étant trop dans leur bulle ne ferait qu’empirer leur solitude et ces plateformes d’interchange pourraient être perçu comme un environnement moins prometteur en ce qui concerne leurs rapports aux autres.
LE POUVOIR DE L'INFLUENCE
 
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